crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Dimanche 7 février 2010 à 16:20

Je n’ai pas envie de réviser. C’est vrai qu’après l’avoir fait non-stop pendant 5 semaines, c’est normal ne plus supporter étudier. Cependant, ce que je fuis le plus c’est la réalité. Je ne veux pas me plonger dans un livre qui traite d’organismes invisibles mais bien réels, je n’ai pas envie de voire le monde tel qu’il est, avec une perspective certaine, scientifique. Tout ce que je souhaite c’est me perdre dans ma  tête, m’enfuir dans une dimension différente où existent ces créatures fantastiques et terrifiantes, me faire enlever par l’une d’elle et sombrer dans un destin fabuleux, aventureux et excitant. Les bactéries ça n’excite pas, ça me fera vivre un jour, c’est vrai, mais ce n’est pas ça qui me fait vibrer. Rien de réel ne me fait vibrer. J’aurais dut naitre à une autre époque, où la science n’était pas si avancée, où l’on croyait à la magie, aux monstres et au mysticisme. Même si les seuls monstres, en réalité, sont les humains. Et j’en ai honte.

Mercredi 11 novembre 2009 à 21:09

Les poils partout, marcher à quatre pattes, lever la jambe pour pisser, faire une position de yoga pour chier, me lécher les parties intimes, renifler les gonades des autres, manger des croquettes et des pâtés pour chien, tout ça, je pourrais m’y faire. Avec le temps, je finirais para m’habituer.

Je donnerais tout pour devenir mon chien !

Ne plus me lever le matin, fatiguée, et penser à quand je pourrais enfin dormir. Ne plus me préoccuper avec ce que je peux et dois manger et, surtout, sur ce que je ne peux pas. Ne plus connaitre les régimes, les prises de poids et l’effet yoyo. Ne plus avoir de contrôles, d’examens, de travaux et de devoirs. Ne plus m’inquiéter à propos d’un avenir incertain. Ne plus me tourmenter l’esprit avec le besoin de trouver l’amour. Ne plus avoir à répondre aux demandes bien trop exigeantes de la société. Ne plus m’ennuyer le soir. Ne plus devoir respecter les principes, les idéaux, la morale et l’éthique. Ne plus me sentir obligée d’être politiquement correcte. Ne plus regretter mes gestes passés. Ne plus réviser. Ne plus connaitre la déception, la désillusion et la douleur. Ne plus être triste sans raison. Ne plus déprimer. Ne plus, ne plus…

Je donnerais tout pour pouvoir dormir quand bon me semble, pour pouvoir manger à en faire une indigestion sans remords, pour me taper toutes les chiennes en chaleur sans choquer les âmes sensibles, pour jouer toute la journée, pour me faire câliner à tout bout de champ, pour entendre les autres me dire que je suis beau, pour me rouler dans la boue, pour me laisser aller, pour être libéré du jugement des autres, pour me sentir libre et heureux.

Je donnerais vraiment tout pour être mon chien !

Jeudi 29 octobre 2009 à 21:58

Je ne suis pas folle. Le test le prouve !

"Quel problême profond sommeille en toi ? De quoi as tu peur ?

Le temps et ses souvenirs.

Ton passé te terrorise et ton avenir t'angoisse en ce moment même. Tu as vécu dans les regrets et la peur est maintenant un des seuls sentiments qui existent en toi. Le simple fait de penser au temps qui passe, au funeste avenir qui se prépare, et à la mort de toute chose te plonge dans un pessimisme profond dont tu ne peux échapper.. Tu essayes de recréer les choses comme elles étaient avant, avant un certain traumatisme. Mais tu ne peux pas contrôler le temps, et à force d'essayer, c'est ta vie que tu ne maitrise plus"

Bon, je suis peut-être folle. Faut pas être très bien dans sa tête pour donner autant de crédit à un test de FB.

Vendredi 2 janvier 2009 à 13:07


Mais quelle excellente façon de commencer la nouvelle année, points de suspension...

Ce qui me gène n'est pas l'acte en soit - bien loin du compte - mais plutôt ce qu'il va impliquer, pas au niveau de notre relation, elle ne va pas changer puisqu'il n'en a jamais eu, mais au niveau de ma tête. Je sais très bien que je viens de m'offrir quelques belles prises de tête avec moi même, un beau champ de pensées inutiles et une remise en question inévitable.

Samedi 23 août 2008 à 16:47

J'ai encore cette subite et incompréhensible envie d'écrire, sans même avoir de sujet à exposer. Je tente de trouver quelque chose de plausible à décrire, avec un minimum d'intérêt, mais la seule chose qui me vient en tête est lui, lui et encore lui. Les thèmes se  diversifient mais quelque soit le scénario, quelque soit le décor, lui est toujours le personnage principal, comme s'il n'y avait que lui qui avait de l'importante à mes yeux. Mais ce n'est pas les cas ! Lui n'est pas la chose la plus importante à mes yeux ! Lui l'aura peut-être momentanément été, mais tout ce que lui représentait s'est envolé quand tout s'est éclaircie. Je m'entraîne à l'oublier tout comme un athlète s'entraîne pour gagner un grand prix lors d'une compétition importante. Importante pour sa carrière. Et j'ai peur de ne pas entrer sur le podium pour ne m'être pas assez entraîné.

Il est peut-être une médaille, je ne saurais dire laquelle, mais il est probablement une médaille. Mais quand je pense à il je pense aussi à lui. Je pense trop à lui, beaucoup plus qu'à il, alors qu'il serait beaucoup plus logique et intelligent de penser à il. Encore une fois, ma tête se fait avoir pour mon cœur.

 

Et il y a eut l'autre qui a inexplicablement réussi à me séduire. Et voila que je pensais à l'autre plus qu'à lui et encore plus qu'à il. Puis j'ai crut le reconnaître, lui, sans même chercher à le trouver. J'ai crut le voir, lui, enlacer à une autre. Il m'a semblé que c'était lui, je ne pourrais cependant pas le confirmé. J'ai eut mal. Je ne sais pas pour quelle raison, mais j'ai eut mal. Et j'ai arrêté de penser à l'autre, à lui et à il. De toute façon, ce sont tous les mêmes.

 

PS. : On ne m'achète pas avec deux roses.

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