crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Mercredi 7 octobre 2009 à 21:39

J’ai cette sensation que me ronge. Il me plait, cela ne fait aucun doute. Je m’imagine facilement dans ses bras, m’offrant à lui. Mais, au fond de moi, je sais que ça serait une mascarade car, même si la certitude d’être heureuse et comblée à ses côtés ne me quitte pas, je ne suis cependant pas sûre d’être capable de lui offrir mon cœur, pas totalement, pas irrévocablement. Et c’est assez affreux  comme sensation de vouloir être pour quelqu’un ce qu’elle ne peut pas être pour vous, de vouloir être auprès d’une personne en sachant que vous n’avez certainement pas la force de l’aimer. Parce que j’ai l’impression de ne plus savoir aimer. Tout ça à cause de lui. Lui à qui j’ai donné mon cœur sans qu’il ne me l’ait demandé, sans qu’il ne l’ait voulut. Lui à qui j’ai rouvert les bras avec l’infime espoir de ne pas refaire une erreur. Lui qui m’a déçue, non en tant que potentiel petit ami, mais en tant que personne. Parce que je ne pourrais jamais aimer l’autre comme je l’ai aimé lui. Parce que je ne l’ai toujours pas oublié, malgré tout, même si ce  que j’ai jadis ressentit à son égard s’est éclaté en milles morceaux lorsqu’il a arraché ce petit bout de moi, ce petit bout de mon cœur, et l’a jeté à terre. Et bien que je souhaite plus que tout qu’il bouche le trou que l’autre m’a creusé, je ne sais même pas s’il en est capable ou s’il en a simplement envie. A vrai dire, tout ça, tous ses mots, tous ses gestes ne font peut-être partis que de mon imagination. Je me suis déjà trompée en fois – deux fois – je peux très bien m’être à nouveau induite en erreur. Je deviens peut-être tout simplement folle. Qui sait ?!

 

J’ai conscience d’être encore jeune, d’avoir la vie devant moi et que le futur me réserve encore de bonnes et de mauvaises surprises. Je sais que dans quelques mois ces mots n’auront plus de sens. Mais c’est pourtant ce que je ressens aujourd’hui, à cette heure si tardive.

Lundi 12 janvier 2009 à 21:07

« Tu as changé depuis que tu es à la fac. Tu es plus sensible, tu n’es plus aussi rigide… »


Un mot, une image, un son, un geste. Mon rythme cardiaque accélère. Un frisson envahit tout mon corps. J’ai la chair de poule. Un nœud se forme dans ma gorge. Mes yeux s’humidifient.


Je n’étais pas comme ça. Et je me bats pour ne pas montrer que j’ai changé. Je ne veux pas succomber à cette douleur, cette si agréable douleur. Je sais que ça nettoie l’esprit. Je sais que ça fait du bien. Mais, je ne peux pas, je ne veux pas. Ce n’est pas moi. Ce sont les autres, ce sont elles. Je ne suis pas comme elles. Je ne l’ai jamais été. Mais je le deviens…


Que m’avez-vous donc fait ?!

Mardi 2 décembre 2008 à 23:13

Je regarde le présent de certains, le passé d’autres et je me dis merde. Je sais bien que ce n’est pas de ma faute, que je n’en suis pas la responsable. Je sais bien que je ne pouvais rien y faire, ou presque rien. J’ai pourtant l’impression de ne pas avoir fait d’efforts, et de n’en faire toujours pas aujourd’hui. Je n’essaie même pas de les comprendre. J’admets, point. Mais dans le fond, la seule que je comprends c’est moi. Et encore…


Je ne me soucie plus autant des autres. Enfin si je me soucie, mais je ne peux pas les aider. J’ai l’impression d’être inutile. Même ceux qui sont ici, près de moi. J’écoute leurs histoires, leurs problèmes, et je les trouve bien ridicule. « S’ils savaient ce que moi je vis ».


Mais je ne suis pas à plaindre, loin de là. Mes parents me payent la peau de cul une fac privée puis le loyer de ma boite à étudiante. Ils m’ont offert une voiture. J’ai des amis qui passent leur temps à me dire à quel point je leur manque. Je peux sortir de plus en plus. Je gagne ma liberté. Et même comme ça, je me plains.


Et je passe tout ça devant les problèmes des autres. Et je ne peux pas. Je ne sais pas. J’ai l’impression de tout raté. Et j’ai peur. Autant pour moi que pour les autres.


Je vis obnubilé par la peur de tout perdre, alors je n’ai même pas considération de ce que j’ai.


Et ce  texte est un grand fouillis,  un grand n’importe quoi.


Et puis merde, je ne sers à rien.


Et n’essayez pas de me contredire.

Jeudi 18 septembre 2008 à 21:11

Permettez-moi un petit moment, que je puisse me lâcher sans remords :

 


PUTAIN D'ANNÉE DE MERDE !!!


Merci.


Cette année 2008 a été particulièrement stupide. Oui, stupide. Car cette chère année a décidé d'être lunatique. Je vous explique : cette année est synonyme de matière fécale, mais, cependant, il y eut des moments de bonheur intense. Peut-être même trop intense. A la rigueur j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de moments joyeux, ça aurait rendu cette année moins merdique. Vous ne me comprenez pas ? C'est pourtant simple. Imaginez : vous avez faim, très faim, et on vous tend un bon plat que vous aimez tant, vous vous jetez dessus pour le savourez et puis, d'un coup, on vous l'enlève. Vous restez sur votre faim, avec envie, et, surtout, vous avez encore faim. Et cette faim est d'autant plus horrible que vous avez encore le gout de ce si bon plat. Vous me suivez ? (si ce n'est pas le cas, il ne vous reste qu'à relire.) Pour ceux qui ont compris, mettez-vous à ma place et prolonger ce supplice pendant toute une année. Voila, maintenant vous êtes moi. Vous comprendrez donc qu'à la fin, quand on me tendait un plat j'y goutais – ou mieux, je me forçais à y gouter – j'appréciais mais je n'aimais pas – je faisais semblant d'aimer – histoire de ne pas rester avec plus d'envie et, par conséquence, plus de dégout, de rage, de colère…


Jusqu'ici je supportais la faim. Je supportais tout. Tout allait de travers mais je continuais à marcher droit. J'avais confiance, je ne sais pas en qui ni en quoi, mais j'avais confiance. J'étais forte et, comme déjà mentionné, je supportais tout. Mais ce n'est plus le cas. Je ne sais pas si la goutte d'eau à fait déborder le vase, je ne sais pas si mon dos n'a pas été assez solide pour tout supporter, je ne sais pas pourquoi, mais je ne supporte plus rien. Je ne supporte même plus les choses passées, les choses que je pensais déjà rangées, archivées et (presque) oubliées. Tout remonte à la surface. Tout, même les secrets enfouis qui me rongent de l'intérieur, même les petits détails aux quels je ne voulais pas donner d'importance – parce qu'ils n'avaient pas d'intérêt. Je suis à fleur de peau.


2008 a été – est, et le sera encore pendant trois mois – l'année des déceptions, des problèmes, des accidents, des défaites, des chutes… C'est vrai qu'il a eut des bons, voire très bons, moments, je ne le sais que trop bien. Mais je les regrette. Je regrette qu'ils aient eut lieux cette année, car j'ai l'impression de ne pas avoir pu en profiter, car dans mes souvenirs ils sont écrasés par tout le reste. Ils ne l'étaient pas, mais maintenant ils le sont.


Je me sens vide. A force de me remettre ne question à cause de tel ou tel comportement, je finis par ne plus me trouver. J'étais consciente d'être bien trop hystérique, et j'arrivais à changer, à être plus posée – plus  femme. Et puis je fais une rechute, je redeviens, le temps d'une soirée, celle que j'ai été durant toute une année, la Christelle hystériquement heureuse qui agit sans trop penser aux conséquences. Il a simplement fallu que cette soirée termine pour je m'en morde déjà les doigts (je n'aurais pas dut faire ça ou ci, je n'aurais pas dut dire ça ou ci). Tantôt je suis heureuse au point qu'on me croit ivre, tantôt je suis déprimée au point que je me sente vide. Attitude au bord de la maniaco-dépression.


2008 est lunatique, mes états d'âme le sont tout autant.


2008 est définitivement une année de merde.

Jeudi 27 mars 2008 à 13:11

Ça m'énerve

 

    Aujourd'hui j'ai envie de me plaindre, me plaindre de moi même. J'ai envie de gueuler sur moi même, de me foutre des baffes, de me jeter pas la fenêtre (mais je suis au rez de chaussé...), etc. Mon manque d'originalité, de personnalité me hante. Ça m'énerve. J'ai pourtant beaucoup d'imagination, peut-être trop. Mais rien n'y fait : je ne sors pas de l'ordinaire. J'aimerais être unique, hors du commun, différente... j'aimerais être Moi.

    Même mon pseudo, mon simple pseudo, n'est pas fruit de mon imagination. On me l'a donné et je l'ai adopté. Je n'ai pas chercher plus loin. Il me plaît : je le garde. C'est vrai qu'il me plaît, mais je n'ai pas été fichu de m'inventer mon propre pseudo. Enfin bref, passons. J'essaie d'accepter le fait que ce pseudo ne soit pas mien. Ce que, cependant, je n'arrive pas accepter c'est qu'il puisse exister des personnes qui utilisent le même, des personnes qui ont pu avoir le même surnom que moi. Ça m'énerve. Ça m'énerve vraiment. Devoir rajouter un s à Crazytos chez hotmail, changer le o par un 0 (zéro) chez Netlog (qui d'ailleurs ne me plaît pas trop), tout ça car des personnes ont daigner utiliser le même pseudo que moi. Ça m'énerve.

    En plus, j'écris toujours de la même façon. Tout le monde peut reconnaître mes textes sans même que je ne les signe. C'est toujours la même chose. Je répète je ne sais combien de fois les mêmes mots, les mêmes expressions, les mêmes phrases... J'utilise plus de « trois petits points » que de points finals. J'écris plein de phrases non verbales. Je commence souvent mes phrases par Et, Mais, etc. Et, surtout, je ne parle que de moi, rien que de moi.

    Je suis égocentrique, narcissique, égoïste, radine... non, la je divague. Mais, il est vrai que je centre toujours mes textes sur ma personne. Je suis au centre de l'action. Au centre de tout. Ça ne va pas. Je ne devrais pas être comme ça. Il y a tellement de choses à dire et à écrire... et même comme ça, le thème principal de mon « oeuvre » est moi, moi et moi. (En ce moment même je suis entrain d'écrire un autre texte intitulé Moi, moi et moi, c'est maladif...).

    Je n'ai même plus envie de continuer ce texte tant je me dégoûte d'être ainsi. Mais voilà, c'est la vie. Je suis ainsi. Point.

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