crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Vendredi 26 décembre 2008 à 22:24

"Tu me conduis, tu es la conductrice." "Pourtant je suis pas une très bonne conductrice." "Mais c'est toi qui me conduit, et tu conduis bien. Tu me rends dingue." "Alors t'es plus facile à conduire que ma Toyota." "Je suis facile à conduire."

C'est fou ce que les bourrés peuvent bien raconter.

Vendredi 26 décembre 2008 à 22:23

Par Lil-Devil sur l'article Un jour ou une nuit, dans la voiture. Dimanche 7 décembre 2008 à 18:00 - Publié
Moi je pense que depuis toute petite, tu rêves du prince charmant. Et tu le cherches désespérément, tellement, que tu crois au grand amour au premier regard. Réfléchis bien à la signification du mot "amoureuse" et tu verras que tu n'as pas été tant amoureuse que ça. J'ai peut-être un regard pessimiste sur le mot "amour" mais je pense que toi tu l'utilises trop facilement. Ne confonds pas l'amour et l'attirance tu verras que t'as pas tant que ça une vie amoureuse de merde ;) Quand tu rencontres un garçon qui te plaît arrête de penser "c'est peut-être le bon" mais pense "pourquoi ne pas essayer?" et comme ça, si ça ne marche pas tu ne seras plus triste. Je pense qu'il faut être déjà avec la personne pour pouvoir enfin se dire "c'est lui".
Alors arrête de déprimer, éclate toi et prends "l'amour" un peu moins au sérieux! Tu verras tout parait plus simple ^^
Je t'aime!
 
J'ai beau avoir essayé de la persuader - et de me persuader - qu'elle avait faux sur toute la ligne, maintenant, cela me semble évident, qu'elle avait tout juste.

Mercredi 3 décembre 2008 à 23:50

Petite révision de ma vie sentimentale.


Assise a l’arrière de la voiture, j’attendais que le temps passe et que j’arrive à destination. La tête penchée sur la vitre, je regardais le paysage défilé sous mes yeux, le regard lointain et les pensées dirigées vers ce que je pourrais appelée ma vie amoureuse.


Je suis retournée dans mon passé, au tout début, quand le mot amour était un mot flou, un concept plus qu’un sentiment.


En maternelle, quand je commençais à connaitre le monde extérieur, à me faire mes premiers amis, il y avait un garçon sur lequel j’avais jeté mon dévolu. Le pauvre petit se nommait Arthur. Il était grand – relativement parlant – il était beau, et moi je n’avais d’yeux que pour lui (il faut bien sûr adapter la situation à une gamine de 5 ans). Quel a été mon contentement quand le maître de grande section nous avait désigné pour être la tête de la queue – j’allais lui donner la main, tous les jours !


Le temps est passé, et dans la tranche d’âge des 7-8 ans, j’ai décidé d’être « amoureuse » de Pedro, un garçon bien plus vieux que moi (enfaite non, mais à l’époque 5 ans c’était beaucoup) qui vivait dans la rue de ma grand-mère, au Portugal. Je jouais souvent avec lui et avec d’autres petits garçons de ma tranche d’âge – j’étais la seule fille. On m’a raconté que j’allais le voir puis lui demander s’il voulait être mon amoureux, évidemment, il refusait, alors, en colère et frustrée, je repartais chez ma grand-mère en affirmant que jamais, oh grand jamais, je ne rejouerais avec lui. Et le lendemain, je revenais le voir.


CM2, j’avais aux alentours de 10 ans. Il était blond, il avait les yeux bleus, il était beau, il était grand et il était sympa : Vincent. Comme d’autres filles, j’étais éperdument amoureuse de lui, ou du moins je le pensais. Puis l’énergumène que je considérais – et considère – mon meilleur ami a eut la brillante idée d’aller le voir et de tout lui avouer (bien sûr je ne l’avais raconté à personne, ou presque). J’ai bien entendu nié de toutes mes forces. Jamais je n’aurais pu lui avouer mes sentiments. J’aurais peut-être dut, qui sait ?


L’année suivante, je tombai sous le charme de Joël. Un portugais plutôt beau gosse, qui avait du succès et qui courrait derrière une autre. Je m’entendais bien avec lui, mais notre relation s’arrêtait la. Il m’avait quand même dit deux fois que j’avais un beau fessier, et j’en restais toute émoustillée – pauvre petite. Bref, mes goûts ont commencé à s’empirer à partir de là : je ne choisissais que les pires.


Pendant les vacances de cette même année, alors que je voulais rencontrer le dit petit ami de Kelly, j’ai fait la connaissance de Rafaël, le frère du jeune garçon. Je n’ai pas flashé sur le lui, je tiens à préciser ! Mais, il disait que lui c’était le cas. Il m’a volé – j’ai bien dit volé – mon premier baiser (à cet âge là, pas de langue). Mes amies essayaient de me convaincre de flirter avec lui (je ne le verrais qu’une nuit) mais je refusais, donnant comme excuse le fait de n’avoir jamais emballé un garçon – je sais ce n’est pas une excuse plausible… Je ne sais pour quelle raison j’ai eut la « bonne idée » de faire croire que je regrettais et que, en fin de comptes, j’aurais aimé sortir avec lui. De toute évidence, c’était faux !


4ème, encore un blond aux yeux bleus et qui plus est un bel étalon. Sa gueule d’ange me fait fondre et je finis par craquer pour le jeune ado. Je pense à lui le jour et rêve de lui la nuit. Occasionnellement. Au moins, je peux me considérée comme son amie. Je ne le dis à personne, sauf aux mongols – normal – mais on me dit qu’il l’a remarqué : je le regarde beaucoup trop en cours. Je ne lui avoue mon idylle que l’année suivant, quand je me l’étais, enfin, sortit de la tête.


Cette même année suivante, j’étais alors en 3ème, petite « aventure » peu singulière et plutôt amusante, avec du recul. Vincent (non pas celui de CM2), plus connu sous le nom de Vince, mon grand ami, m’envoie un message un mardi soir pour me demander de sortir avec lui. Evidement je n’y crois pas un mot. Il réussit cependant à me convaincre qu’il ne plaisante pas, mais, tout de même méfiante, je ne demande a mon meilleur ami de lui arracher des informations subtilement et sans me nommer. Le moins subtilement possible et en me nommant, il lui demande donc s’il veut vraiment sortir avec moi. Le mercredi soir je reçois donc  un message de Vince me disant, qu’à y bien penser, il ne veut rien avec moi. Sur la défensive, je riposte en disant que de toute façon je n’aurais pas accepté. Dans le fond, ça m’a bien fait chier.


Dans la catégorie de liaison la plus con, je demande moi et Nicolas ! Alors cella la, je crois qu’il n’existe pas pire… Donc, encore dans cette même dernière année de collège, Mélanie vient me voir un jeudi matin pour me dire que je sors avec Nicolas – j’étais la dernière au courant de ma relation avec lui. Tout ça c’est arrangé la vieille, en cours de portugais. Moi et ma chère amie nous amusions, pour passer le temps, à envoyer des mots à Renato – la chose qui me sert de meilleur ami. Ces mots disaient des trucs du genre ‘’ je t’aime ‘’ il me semble. Bref, lui n’a rien eut d’autre à faire que les envoyer à un autre table, celle de Nicolas et un autre mec dont je ne me souviens plus du nom. Plein d’enthousiasme, il répond et veut savoir laquelle de nous deux est intéressée. Comme Mélanie n’était point célibataire, elle décide de répondre moi. A ce moment j’abandonne la partie, trop frustrée pour savoir ce qu’il se passe, puis je me retrouve le lendemain avec un petit copain sans même le savoir. Peu de temps après, on se parle par MSN, puis décidons de confirmer et poursuivre cette relation. C’est les vacances, il veut me voir mais je ne peux pas. Quand je reviens, je vois sur son pseudo qu’il a une copine (non pas moi). On est sorti 3 semaines ensemble, il me semble. On s’est vu deux fois. Quand Mélanie m’a arrangé un coup, et quand il a confirmé avoir une nouvelle copine. Mais quel bel amour me direz-vous…


L’année suivant je rentre au lycée. Pour la troisième année consécutive, je tombe dans la classe de Jordan. Dans mon journal intime, on peut lire qu’au début de l’année scolaire de trouvais que ça serait cool de sortir avec lui (ok, je suis en seconde mais que voulez vous ? quand on est con c’est pour la vie…). Ce que je ne savais pas c’est que quelque mois après je ne veux que lui (oui, au moment du journal intime je n’ai aucun sentiment pour le jeune homme). Comme d’habitude, je n’ose rien lui dire et je finis seule. Seule et triste.


Et puis il y lui,  dont je ne parlerais pas. Ça a été une erreur, notre erreur. Notre secret.


Je déménage au Portugal.


Les vacances d’été, une autre erreur. Rien de bien grave.


Une année après, dans l’équivalent portugais de la terminale. Carlos, pompier volontaire, en cours de chimie avec moi. Je le remarque dés le début mais ne fais pas vraiment attention. Puis il commence à jouer avec moi, et je m’amuse avec lui. On devient ami. Puis un peu plus que ça. J’en suis presque sure, je lui plais. Et, peut-être pour cette même raison, lui aussi me plait. Il se rapproche de plus en plus et notre relation en devient de plus en plus étrange et ambigus. Mes sentiments le sont tout autant. Plus ça va, plus j’ai l’impression  d’être amoureuse, plus ça va et plus je me sens mal. Certes je le veux, mais lui reste mystérieux. Un jour tout va bien, l’autre rien ne va. Un jour je sens le goût de ses lèvres, l’autre il ne me parle presque pas. Ce petit jeu dure presque l’année scolaire dans son intégrité. Lasse, je lui demande ce qu’il veut réellement de moi. La réponse m’a fait pleurer – la première fois à cause d’un garçon- : je ne suis qu’une amie. Il me faudra trois jours pour me reprendre. J’ai zappé trop vite, et je me suis repris tout en pleine gueule plus tard. Ça m’apprendra à jouer les super-girls.


Pendant l’été, je rencontre le cousin d’un ami. A ce qu’il parait je lui plait. Je me suis dit que c’était peut-être le mec. Mais il suffit qu’il me prenne par l’épaule et m’embrasse tendrement la joue pour que je me crispe. De toute évidence, l’expérience du pompier a laissé des traces.


Bref, le reste n’a pas vraiment d’intérêt. Un espagnol bourré qui s’enflamme. Un homme marié de 27 ans à qui on croit que j’ai plut. Un ami de ma cousine qui ne m’a pas laissé indifférente.


Mais dans le fond, rien.


Maintenant, je peux confirmer le chaos qu’est ma vie amoureuse. Penchée contre la fenêtre, je ne pleure pas. J’ai fait complètement abstraction de mes sentiments. Assise devant mon ordinateur, je ne pleure pas non plus. Je suis simplement légèrement dégoutée de moi-même, mais ça c’est déjà une habitude.


Donc, s’il vous plait, mesdemoiselles et messieurs, ne vous plaignez plus de vos vies amoureuse et ne vous comparez pas à moi. Vous trouverez difficilement pire.


Mercredi 3 décembre 2008 à 21:55

Elles veulent toutes me trouver un copain. Comme si je n’étais pas capable de m’en trouver un toute seule. Bon ok, je l’admets, je me suis pas très bien débrouiller jusqu’ici et j’avais légèrement tendance à me retrouver dans des situations ridiculement impossibles. Entre les je-t’aime-moi-non-plus, les elle-je-l’aime-et-toi-tu-t’en-vas et les aujourd’hui-je-t’embrasse-demain-je-te-dis-que-tu-n’es-qu’une-amie, on peut dire que je n’ai pas eut beaucoup de chance, ou de talent, tout dépend du point de vue.


Ai-je une tête de désespérée en chien de mecs ? Ou est-ce mon attitude de pauvre petite fille jamais satisfaite qui leur font croire que j’ai à tout prix besoin d’aide pour trouver un homme ?


C’est vrai, je me plains, mais ça ce n’est pas une nouveauté. Je passe mon temps à me plaindre, de tout de rien. Je me plains d’avoir cours, et de m’ennuyer pendant les vacances. Je me plains de devoir réviser pour un contrôle, et de ne plus en avoir. Je me plains de ne pas avoir de copain, et d’être « amoureuse ».


Vous avez remarqué les guillemets ? C’est juste pour dire que je ne suis jamais vraiment tombé amoureuse.


Donc voilà, entre ce que je dis et ce que je fais, veux ou pense, il y a une grande différence.


Je ne vais pas mentir, ma condition d’éternelle célibataire, de célibataire endurcie ou de semblant de bonne sœur commence à me fatiguer mais j’en survie, je ne suis pas au bord du précipice, prête à me jeter dans le vide si je ne trouve pas un mâle.


Et puis, plus ça va et plus je trouve que l’amour c’est con...

Mardi 2 décembre 2008 à 23:13

Je regarde le présent de certains, le passé d’autres et je me dis merde. Je sais bien que ce n’est pas de ma faute, que je n’en suis pas la responsable. Je sais bien que je ne pouvais rien y faire, ou presque rien. J’ai pourtant l’impression de ne pas avoir fait d’efforts, et de n’en faire toujours pas aujourd’hui. Je n’essaie même pas de les comprendre. J’admets, point. Mais dans le fond, la seule que je comprends c’est moi. Et encore…


Je ne me soucie plus autant des autres. Enfin si je me soucie, mais je ne peux pas les aider. J’ai l’impression d’être inutile. Même ceux qui sont ici, près de moi. J’écoute leurs histoires, leurs problèmes, et je les trouve bien ridicule. « S’ils savaient ce que moi je vis ».


Mais je ne suis pas à plaindre, loin de là. Mes parents me payent la peau de cul une fac privée puis le loyer de ma boite à étudiante. Ils m’ont offert une voiture. J’ai des amis qui passent leur temps à me dire à quel point je leur manque. Je peux sortir de plus en plus. Je gagne ma liberté. Et même comme ça, je me plains.


Et je passe tout ça devant les problèmes des autres. Et je ne peux pas. Je ne sais pas. J’ai l’impression de tout raté. Et j’ai peur. Autant pour moi que pour les autres.


Je vis obnubilé par la peur de tout perdre, alors je n’ai même pas considération de ce que j’ai.


Et ce  texte est un grand fouillis,  un grand n’importe quoi.


Et puis merde, je ne sers à rien.


Et n’essayez pas de me contredire.

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