crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Samedi 24 janvier 2009 à 19:06

La première fois que j'ai vu Troie, j'ai porté tout mon intérêt sur le concentré de beaux mâles que contient le film.

La deuxième fois que j'ai vu Troie, je me suis concentré sur la guerre, les combats, les coups portés et le sang.

La troisième fois que j'ai vu Troie, je n'ai fait attention qu'à la passion qu'Achille portait à Briséis, l'idylle de Paris et Hélène et l'amour fusionnel entre Hector et Andromaque.

Lundi 12 janvier 2009 à 21:07

« Tu as changé depuis que tu es à la fac. Tu es plus sensible, tu n’es plus aussi rigide… »


Un mot, une image, un son, un geste. Mon rythme cardiaque accélère. Un frisson envahit tout mon corps. J’ai la chair de poule. Un nœud se forme dans ma gorge. Mes yeux s’humidifient.


Je n’étais pas comme ça. Et je me bats pour ne pas montrer que j’ai changé. Je ne veux pas succomber à cette douleur, cette si agréable douleur. Je sais que ça nettoie l’esprit. Je sais que ça fait du bien. Mais, je ne peux pas, je ne veux pas. Ce n’est pas moi. Ce sont les autres, ce sont elles. Je ne suis pas comme elles. Je ne l’ai jamais été. Mais je le deviens…


Que m’avez-vous donc fait ?!

Lundi 12 janvier 2009 à 21:05

- Il pleut.

- Ah, ici il ne pleut pas…

- Ici non plus.

- Bah, tu as dit qu’il pleuvait !

- Il pleut chez moi.

- Il pleut ou il ne pleut pas ?!

- Il pleut chez moi, pas dehors.

- Oh, tu es triste ?

- Pas forcément.

- Mais, tu as dit qu’il pleuvait chez toi…

- Je peux être d’humeur pluvieuse sans être triste pour autant.

- Tu n’es pas triste alors ?!

- Si, je le suis…


La tristesse c’est comme le cancer, tu crois que s’est parti mais ça réapparait au moment le plus inattendue.

Lundi 5 janvier 2009 à 20:38


Ce que je peux conclure, c'est que les seuls mâles qui s'intéressent un tant soit peu à moi sont ivres et/ou compromis.

Elle est pas belle la vie ?!

Samedi 3 janvier 2009 à 16:10

Elle l’a fait sur le sien alors je me suis dit, pourquoi pas sur le mien ? J’en avais déjà commencé un brouillon sur « 2008, un beau déchet », mais l’année n’était pas encore terminée. Maintenant je peux le faire, le bilan de mon année.

2008 n’a pas très bien commencé. Il ne m’est arrivé rien de mal ou de grave, je n’étais simplement pas bien. Elle m’a fait croire qu’ils viendraient et je l’ai cru jusqu’au bout, jusqu’à ce que je ne prenne la vérité en pleine figure : ils ne viendront pas.

Quelques jours après, je retourne en France pour son anniversaire, ses 18 ans. J’étais sa surprise, une surprise très surprenante il faut dire. Et j’ai passé un merveilleux week-end, qui n’aurait pas put mieux s’achever.


Deux semaines plus tard, je retournais encore une fois en France pour ses 18 ans à elle. Encore une fois j’étais la surprise. Je n’ai jamais dormi dans d’aussi mauvaises conditions, et j’ai adoré ça. Un autre beau week-end.


Entre temps elle l’a sut. Je ne lui avais rien dit, ni pour l’un, ni pour l’autre. J’avais si peur de lui faire de mal, mais j’ai fait pire. Elle m’a pardonné. Merci.


Une belle amitié est née, T. Je le connaissais déjà mais ne lui avais jamais donné assez d’importance pour que je m’intéresse à sa personne. Il a sut la conquérir cette importance et il l’a maintient toujours en vie. Il m’a été d’un énorme soutien. Je l’aime, malgré tout. Merci à lui aussi.


Et puis il y a eut C. et mon idylle pour lui. Ce lui sur lequel j’ai tellement parlé et écrit, ce lui qui se promène un peu partout sur mon blog. Je n’ai pas envie de m’étendre sur lui. Je ne l’ai que trop fait. Il est temps de mettre une croix dessus.


Il a continué sa vie, je continue la mienne.


Pacques, ils sont enfin venus, et pas seuls. Une bouffé d’air frais. Il ne manquait que R., mais c’était quand même parfait. Elles étaient là et ça m’a fait un bien fou. Une belle surprise pour moi cette fois ci. Merci.


Je termine l’année scolaire avec de bons résultats. Je me surpasse aux examens de mathématiques et portugais.


26 juin 2008, j’ai dix-huit et trois fête à l’honneur. Je suis enfin majeure. J’attendais ce moment avec impatience, mais il n’a pas changé grand-chose à ma vie.


Mois de juillet, j’ai tenté l’impossible : m’amuser et réviser en même temps. Le résultat n’est pas terrible, mais les moments mémorables. Elles sont venues jusqu’ici, en terre inconnue, pour moi, rien que pour moi. Elles m’ont prouvé que la distance n’affecte en rien l’amitié si celle-ci est vraie. Désolé et, surtout, merci à vous deux (oui encore une fois pour toi J.).


Ces vacances d’été ont été lunatiques. De très bons moments et des moins bons, vraiment moins bons. Mais le meilleur dans ton ça c’est qu’il m’est impossible de me souvenir des mauvais. Je sais qu’ils ont existé puisque ils ont été thèmes de réflexion et de rédaction, mais je ne m’en rappelle pas, et tant mieux !


 
2008 m’a aussi apporté mon premier réel échec, ou deux premiers peut-être, mais cela n’a plus d’importante. C’est du passé.


En moins d’une semaine j’ai eut tout (ou presque) ce que j’avais toujours désiré : mon permis, l’entrée à la fac et ma liberté – je vivais enfin seule, ne serait-ce que la semaine. L’euphorie initiale s’est rapidement transformée en déprime. Les miens me manquaient. Mes murs me manquaient. Ma vie de lycéenne me manquait. Puis, heureusement, s’est passé.


Pour la première fois de ma vie je suis allée en boîte. Soirée étudiants ou pas, j’étais en discothèque et j’en étais heureuse.


J’ai acheté une voiture, ma voiture.


J’ai passé une bon Noël, meilleur que je n’osais imaginer. J’ai reçu ce que je voulais vraiment sans l’avoir demandé et sans même l’avoir pensé : un voyage pour cette France où je n’ai pas posé pied depuis bientôt un an.


Durant cette année j’ai appris plein de choses, sur moi et sur les autres. J’ai arrêté d’être jalouse du bonheur des autres pour m’en réjouir moi aussi. J’ai perdu 15 kilos. J’ai appris à regarder autrement la gente masculine.


Cependant, je n’ai toujours pas réussi à m’attribuer ma vraie valeur. Je n’ai pas brisé cette obsession de trouver l’amour. Je n’ai pas réellement travaillé. Je ne me suis pas donnée entière à ce qui m’entoure et qui le mérite. Je n’ai pas vécu à 100% tous les bons moments.


Mes bonnes résolutions pour 2009 ? Essayer de réussir où j’ai échoué.


2008 c’est très bien terminé, vraiment très bien terminé, au son de la musique sous une pluie de champagne (au sens propre) avec vue sur un magnifique feu d’artifice. Tout ça grâce à elle. Merci A.


2008 n’a peut-être pas été si horrible que ça en fin de comptes. Peut-être que ce qui était « merdique » était ma vision des choses, ma vision du monde et son interprétation.


Aujourd’hui on est le 3 janvier 2009, depuis maintenant 33 minutes, et je ne sais toujours pas si cette nouvelle année a bien commencé. Je le crois, je l’espère. Je laisse cette réflexion à l’année prochaine.


Tout ce que j’espère maintenant c’est de ne pas me retrouver un soir de déprime, devant une feuille ou un clavier, à écrire que 2009 est de la matière fécale. Je ne demande pas l’impossible, je sais que je ne peux l’atteindre, en tout cas pas en une année, je demande seulement que mon prochain bilan soit positif et que 2009 soit meilleur que 2008.


Je vous souhaite à tous un bon bilan de 2009 !!!


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