crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Jeudi 29 octobre 2009 à 21:58

Je ne suis pas folle. Le test le prouve !

"Quel problême profond sommeille en toi ? De quoi as tu peur ?

Le temps et ses souvenirs.

Ton passé te terrorise et ton avenir t'angoisse en ce moment même. Tu as vécu dans les regrets et la peur est maintenant un des seuls sentiments qui existent en toi. Le simple fait de penser au temps qui passe, au funeste avenir qui se prépare, et à la mort de toute chose te plonge dans un pessimisme profond dont tu ne peux échapper.. Tu essayes de recréer les choses comme elles étaient avant, avant un certain traumatisme. Mais tu ne peux pas contrôler le temps, et à force d'essayer, c'est ta vie que tu ne maitrise plus"

Bon, je suis peut-être folle. Faut pas être très bien dans sa tête pour donner autant de crédit à un test de FB.

Mercredi 28 octobre 2009 à 0:26

“Tu es distante ces temps-ci. Tout va bien ?”

Tu m’as pris au dépourvue. J’ai beau tout caché, me faire tout sourire, raconter tous les pitoyables moments de ma vie pour rester la bavarde que vous connaissez tous, j’ai beau porter mon masque préféré, tu as vue. Tu vois tout.

Non, je ne vais pas bien.

Mais comment t’expliquer ça ? Moi-même je ne sais pas pourquoi ça ne va pas. Tout ce que je sais c’est que ça ne va pas, et c’est déjà bien. Et comment te le dire ? Tu ne comprendrais pas, et c’est tout à fait normal car, moi non plus, je ne comprends pas. Si je commençais un discours, il ne serait pas véridique, et je ne veux pas te mentir, ni me mentir à moi-même. Mais voici les faits, je ne vais pas bien.

Je ne peux pas te révéler tout ce qui se passe dans ma tête. Il y a trop de choses, c’est trop confus. Je pense à des histoires passées, des peines antérieures. Non, je n’y pense pas. Je les vis. A nouveau. Et je sens cette douleur qui me transperce la poitrine, pénètre mon corps, traverse mes organes, laissant ses marques derrière elle, et je ne sais pas comment réagir, comment me battre, parce que dans ce combat là il n’y a que moi, pas d’adversaire à vaincre, juste moi. Je me bats seule, contre moi-même. Et je pense à lui, sans vraiment savoir pourquoi, et sans chercher à comprendre. Et ça, tu pourrais peut-être le comprendre, mais tu ne l’accepterais pas.

C’est vrai, il me hante. Pas pour ces raisons là. Non, lui, c’est le passé, mon passé. Ce qui me hante surtout c’est cette chose que j’ai perdu, cette chose qui me fait défaut et m’empêche de me relever. Mon amour propre. J’ai plongé dans une mer de plaisirs et sucreries qui a rapidement changé d’état. Les vagues se sont amplifiées, le courant est devenu violent, et je m’éloigne toujours plus de la rive. Et depuis, depuis que j’ai cédé à la tentation, je sens que je ne pourrais plus vivre cette petite chose qui me fait pourtant tant de bien : plaire.

Ce n’est pas lui qui me manque, c’est ce que j’ai senti en sa présence, qui était mauvais je l’admets, mais tellement bon. C’est d’ailleurs ça la première chose que j’ai aimé chez lui, le fait que je croie qu’il me désire. C’est ça qui me fait vibrer, qui maintient ma flamme allumée : plaire, plaire aux hommes, me sentir désirée. Mais tel n’est plus.

Et c’est pour ça que j’ai autant souffert à la fin, parce que j’avais tout faux, il me ne voulait pas. C’est pour ça que je me jetais dans les bras de ces garçons, ayant de l’alcool ou pas comme excuse. Pour ça que je rêve debout, et finit par me prendre les claques en pleine face. C’est pour ça et c’est pathétique.

Alors, ne sentant plus que ça puisse être possible, je m’enfonce dans un état second. Je ne me plais plus, alors comment plaire aux autres ? J’ai besoin de ça pour me sentir vivante, pour être heureuse, pour me dire que je ne suis pas un point de plus sur cette Terre. Mais c’est finit, je ne ressens plus ça, et c’est pour ça que je ne vais pas bien

Enfin, peut-être pas. Je cherche simplement une explication. Ça me semble assez irrationnel de me mettre dans un tel état sans raison. Il fallait bien que j’en trouve une, aussi crédible soit-elle. N’est t’il pas dans la nature humaine de chercher des réponses à tout ? Et en ce moment, ce que je recherche c’est un sens à ma vie. Comprendre pourquoi je suis là si mon enveloppe ne me ressemble pas et ne convient pas à ce que je suis.

En effet, je sais que tout dépend de moi. Je pourrais faire un effort et nager vers le rivage. C’est faisable, difficile, mais faisable. J’en ai envie, mais n’en ai pas le courage. Et je me dis que ça à rien, même si c’est faux, parce que je sais que à la fin, je finirais noyée au beau milieu de l’océan, sans que personne de retrouve mon corps, comprimés ou pas.

Donc non, je ne vais pas bien. Et excuses-moi ne pas être capable de te l’avouer. Tu sais bien comment je suis, je ne craque pas, sauf si j’y suis obligée, sauf si l’on me pousse à bout. Mais tu ne le feras pas, parce que, même si tu n’as sûrement pas crut à mon semblant de réponse, tu sais que je n’y arriverais pas et à quel point ça peut me faire du mal. J’en suis vraiment navrée.

 

 

C’est tellement bon de se rendre compte que rien ne vas plus…

Samedi 24 octobre 2009 à 21:50

Je vois tous mes rêves s’effondrer comme des châteaux de cartes, et je ne fais rien pour empêcher ça. Je reste assise, à même le sol, avec cette douleur au cœur qui devient de plus en plus accentuée, avec ce nœud dans le ventre qui grandit de plus en plus. Je vois tout se dérober sous mes pieds, mais je ne fais  rien. Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai jamais sut quoi faire, ni cette fois ci, ni la fois précédente, ni la fois d’avant. Et je me couche, et je ferme les yeux pour empêcher les larmes de couler. Je me couche sur mon destin et j’espère. J’espère qu’en rouvrant les yeux tous les orages auront disparus, que tout ce que j’avais crus bâtir soit de nouveaux dressé devant moi, en briques et avec du ciment, solide et fixe. J’ai perdu le contrôle. J’ai essayé de rattraper les cartes, mais elles me filaient entre les doigts, comme de l’eau. Le vent a eut raison de moi.

Je reste passible, regardant en direction de l’avenir. Mais je ne vois rien, rien de ce que j’attendais. Il me fait peur. Je préfère avancer les yeux clos. C’est sûrement mois sûre. J’ai plus de chances de me prendre quelque chose dans les pattes et m’affaler sur le sol, mais je ne peux pas voir. Je ne peux pas. Le passé m’a marqué au fer rouge, le présent fait déjà des siennes et le futur ne me réserve pas un meilleur sort. Je n’ose plus espérer, je n’ose plus rêver. J’ai bien trop peur. Le temps a eut raison de moi.

Lundi 19 octobre 2009 à 22:44

Je ne vaux pas mieux que lui. Dans notre histoire, je n’ai pas été la pauvre petite gentille fille qui a souffert à la fin. J’ai joué au même jeu que lui. Je lui ai fait exactement la même chose. Et je n’ai eut aucun scrupules, aucune peine. J’ai tout simplement suivis ses règles. Il ne méritait pas mieux, c’est vrai. Il a avait déjà profité une fois, il m’avait déjà blessé. J’avais tous les droits de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et je me suis rabaissée à ça, je me suis rabaissée à son niveau.

Donc non, je ne vaux pas mieux que lui. Même si je savais que lui aussi s’amusait, cela ne me donnait pas le droit de jouer de la sorte. Certes il avait depuis longtemps perdu mon respect, mais ça ne m’en donnait pas le droit.

Et si je ne m’en rends compte que maintenant, c’est parce qu’il m’était plus facile de lui mettre tout sur le dos. C’est tellement plus simple quand c’est la faute de l’autre, car, ainsi, on n’a pas à payer les pots cassés. Mais je suis aussi fautive que lui, bien que la « douleur » que j’ai sentie – à la fin – fût réelle puisque ce n’était qu’un coup dans l’égo, rien d’autre qu’une question d’orgueil.

Je n’ai aucun mérite, aucune raison de le haïr.

Je ne vaux pas mieux que lui.

Lundi 19 octobre 2009 à 1:35

Ça pourrait être ça. Rien que ça. Depuis le début.

Toutes ces peines, toutes ces larmes, tous ces mauvais moments, tout ce dégout de moi-même, tous ces combats perdus, toutes ces années de souffrances à cause de ça !

J’ai toujours voulut croire qu’il y avait ça, que tout n’était pas de ma faute. Cette pensée me réconfortait. Je pourrais enfin leur jeter le diagnostique en pleine figure et leur dire « Vous voyez ?! Vous voyez ?! Ce n’est pas de ma faute ! ». Tout me paraissait bien plus facile. J’avais quelque chose sur quoi me reposer. Quelque chose sur laquelle espérer.

Et maintenant, maintenant que je suis sur le point de savoir si j’ai ça ou pas, j’espère que la réponse soit non ; même si tout serait plus facile, même si je pourrais enfin réaliser mes rêves et devenir ce que je veux être ; parce que si le comprimé ne suffit pas, si malgré le traitement je ne change pas, alors oui, ça sera de ma faute, et rien que de la mienne, je ne pourrais plus espérer vainement d’avoir un problème puisque je serais entrain de le régler. Tout sera de ma faute, je n’aurais plus d’excuse. Plus d’espoir. Plus rien.

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