crazytos

Ou quand les maux deviennent des mots.

Jeudi 6 novembre 2008 à 22:02

Je me présente : Adon, bel étalon des mers.

Je suis jeune, beau, fort, courageux et particulièrement malin.  Je m’avère être sarcastique et légèrement malsain. Je suis osé et intrépide. On ne me contrôle pas, je contrôle les autres. Je suis un beau-parleur et un menteur, je suis prêt à tout pour obtenir ce que je désire.  J’ai un ego surdimensionné : je m’aime moi et personne d’autre. Je n’ai confiance qu’en moi-même. J’aime l’argent et le sexe. Ma religion c’est le pouvoir, mon dieu l’or. L’esprit rebelle et fougueux, je suis un pirate.

Je vends mes services pour le bien de l’humanité. Hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel : tant qu’on me paye, je suis sexuel. Assassin à mes heures et arnaqueur pendant mon temps libre, tous les moyens sont bons pour apaisé ma soif d’argent.

J’aime à rabaisser les gens et je vis pour me sentir supérieur aux autres. J’ai un faible pour les jumelles, principalement quand elles ne sont pas au courant que je m’amuse avec les deux.  J’aime me battre et provoquer des guerres à partir de rien. Voir les personnes se haïr et s’entretuer par ma faute est l’un de mes plus grands plaisir.

Je vis entre mon bateau et le bar de strip-tease de la grande avenue. Je fume le cigare et je bois beaucoup d’alcool. La vodka est mon credo.  Je suis un pervers qui adore dévergonder les femmes mariées et remplir de confusion la tête de ses jeunes amants.

Je hais les compromis et les responsabilités. Je ne respecte jamais les pactes, je ne tiens pas mes promesses. Enfreindre les règles m’excite, l’abus de liberté me fait frissonner. Je suis l’incarnation même de l’ensemble des sept péchés capitaux – en particulier la luxure – et j’en suis extrêmement fier.

Je me considère comme un dieu. Je suis le fantasme de ces dames, le modèle de messieurs. On ne me voit pas, on me regarde. On ne m’entend pas, on m’écoute. Je ne passe pas inaperçue ou alors je suis invisible. Je fais ce que je veux. Je suis la maitre de moi-même.

Je me présente : Adon, le bel étalon des mers.

Mardi 28 octobre 2008 à 22:05


Vivement que 2008 s'achève, qu'elle s'enterre dans un trou bien profondément et qu'elle n'en ressorte jamais !

Mardi 28 octobre 2008 à 18:57

Je : Alors, t'aime mon nouveau amoureux ? xD

Papou : il a signé son arret de mort

Je : loool
       Le pauvre

Papou : oui kome tu dit

Je : il est tellement timide qu'il ne m'a presque pas parlé de la soirée

Papou : il a lait bete
               il es tres gran

Je : lol xD


Parce que même s'il est protecteur, je l'aime mon papou !

Jeudi 18 septembre 2008 à 21:44

IL : alor c kan kon couche ensemble ?

JE : oh oO mais quelle proposition indécente !
      tu me choques oO
      ...
      quand tu veux, mon chou :)
      xD

Simple petit moment d'exhibition. Je sais que ce n'est pas mon genre de mette ce genre d'article, mais je n'ai pas à me justifier. J'avais envie. J'avais envie de montrer que, malgré tout, je suis une fille comme les autres – même si je me plais à croire que je suis différente. J'avais envie de pouvoir me rappeler de ce petit moment quand je relirais les articles de mon blog. J'avais envie, point.


Jeudi 18 septembre 2008 à 21:11

Permettez-moi un petit moment, que je puisse me lâcher sans remords :

 


PUTAIN D'ANNÉE DE MERDE !!!


Merci.


Cette année 2008 a été particulièrement stupide. Oui, stupide. Car cette chère année a décidé d'être lunatique. Je vous explique : cette année est synonyme de matière fécale, mais, cependant, il y eut des moments de bonheur intense. Peut-être même trop intense. A la rigueur j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de moments joyeux, ça aurait rendu cette année moins merdique. Vous ne me comprenez pas ? C'est pourtant simple. Imaginez : vous avez faim, très faim, et on vous tend un bon plat que vous aimez tant, vous vous jetez dessus pour le savourez et puis, d'un coup, on vous l'enlève. Vous restez sur votre faim, avec envie, et, surtout, vous avez encore faim. Et cette faim est d'autant plus horrible que vous avez encore le gout de ce si bon plat. Vous me suivez ? (si ce n'est pas le cas, il ne vous reste qu'à relire.) Pour ceux qui ont compris, mettez-vous à ma place et prolonger ce supplice pendant toute une année. Voila, maintenant vous êtes moi. Vous comprendrez donc qu'à la fin, quand on me tendait un plat j'y goutais – ou mieux, je me forçais à y gouter – j'appréciais mais je n'aimais pas – je faisais semblant d'aimer – histoire de ne pas rester avec plus d'envie et, par conséquence, plus de dégout, de rage, de colère…


Jusqu'ici je supportais la faim. Je supportais tout. Tout allait de travers mais je continuais à marcher droit. J'avais confiance, je ne sais pas en qui ni en quoi, mais j'avais confiance. J'étais forte et, comme déjà mentionné, je supportais tout. Mais ce n'est plus le cas. Je ne sais pas si la goutte d'eau à fait déborder le vase, je ne sais pas si mon dos n'a pas été assez solide pour tout supporter, je ne sais pas pourquoi, mais je ne supporte plus rien. Je ne supporte même plus les choses passées, les choses que je pensais déjà rangées, archivées et (presque) oubliées. Tout remonte à la surface. Tout, même les secrets enfouis qui me rongent de l'intérieur, même les petits détails aux quels je ne voulais pas donner d'importance – parce qu'ils n'avaient pas d'intérêt. Je suis à fleur de peau.


2008 a été – est, et le sera encore pendant trois mois – l'année des déceptions, des problèmes, des accidents, des défaites, des chutes… C'est vrai qu'il a eut des bons, voire très bons, moments, je ne le sais que trop bien. Mais je les regrette. Je regrette qu'ils aient eut lieux cette année, car j'ai l'impression de ne pas avoir pu en profiter, car dans mes souvenirs ils sont écrasés par tout le reste. Ils ne l'étaient pas, mais maintenant ils le sont.


Je me sens vide. A force de me remettre ne question à cause de tel ou tel comportement, je finis par ne plus me trouver. J'étais consciente d'être bien trop hystérique, et j'arrivais à changer, à être plus posée – plus  femme. Et puis je fais une rechute, je redeviens, le temps d'une soirée, celle que j'ai été durant toute une année, la Christelle hystériquement heureuse qui agit sans trop penser aux conséquences. Il a simplement fallu que cette soirée termine pour je m'en morde déjà les doigts (je n'aurais pas dut faire ça ou ci, je n'aurais pas dut dire ça ou ci). Tantôt je suis heureuse au point qu'on me croit ivre, tantôt je suis déprimée au point que je me sente vide. Attitude au bord de la maniaco-dépression.


2008 est lunatique, mes états d'âme le sont tout autant.


2008 est définitivement une année de merde.

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